Conférence d'Edith Falgarone : "Le monde invisible entre les étoiles : grains de poussières, champ magnétique et rayons cosmiques" le jeudi 8 octobre à 18h30
Jeudi 8 octobre 2015 à 18h30
Conférence d'Edith Falgarone :
"Le monde invisible entre les étoiles :
grains de poussières, champ magnétique et rayons cosmiques"
Amphithéâtre de l'Institut d'Études Scientifiques
Cargèse
Dans le cadre de la rencontre «Magnetic Field in the Universe : from laboratory and stars to Primordial», Madame Edith Falgarone, Directeur de Recherche Emérite à l’Observatoire de Paris, donnera une conférence grand public le jeudi 8 octobre à 18h30. Cette dernière, placée sous la thématique "Le monde invisible entre les étoiles : grains de poussières, champ magnétique et rayons cosmiques", se déroulera dans l'amphithéâtre de l'Institut d’Études Scientifiques de l'Université de Corse à Cargèse.
Le monde invisible entre les étoiles : grains de poussières, champ magnétique et rayons cosmiques
Sans étoiles, notre univers serait totalement obscur, mais aussi sans planètes, sans eau et sans vie.
L’univers a été ainsi pendant une longue période après le Big-Bang. Cette période sombre s’est achevée avec l’apparition des premières étoiles. Comment les premières étoiles se sont-elles formées? Comment continuent-elles encore aujourd’hui à se former dans les galaxies? Ces questions sont au coeur de l’astrophysique moderne.
Plusieurs missions spatiales récentes, notamment les satellites européens Herschel et Planck, opérant dans l’infrarouge lointain, apportent une vision nouvelle de la formation d’étoiles dans l’univers : elles en révèlent les extrêmes, des galaxies à flambée de formation d’étoiles aux régions les plus froides et les plus ténues dans lesquelles des étoiles isolées se forment pourtant. Elles révèlent aussi des facettes inconnues du milieu “invisible” dans lequel se forgent les embryons d’étoiles. De nouvelles lois semblent émerger amenant de nouvelles questions.
La conférencière commencera par une introduction sur les aspects les plus surprenants de la formation des étoiles: le désordre apparent des milieux où elle a lieu contrastant avec l’étonnante régularité et universalité de leurs propriétés statistiques. Elle poursuivra ensuite sur les performances des deux missions spatiales Herschel et Planck et ce que l’observation de l’univers dans l’infrarouge lointain nous apprend d’unique.
La dernière partie sera consacrée à quelques résultats phares concernant la structure du milieu interstellaire, son champ magnétique et les particules relativistes qui y sont couplées et l’impact de cette structure sur la formation d’étoiles.