2° Rencontres Jeunes/chercheurs - CNRS : Université de Corse les 1er et 2 avril 2010 à Corte.

L’Université de Corse et le CNRS organisent les 1 et 2 avril 2010 les 2èmes Rencontres Jeunes/Chercheurs. Pour cette seconde édition, 300 élèves des classes de première et de terminale de tous les lycées de Corse sont invités à dialoguer avec des scientifiques spécialistes de domaines variés. Au cours de ces journées, l’Université représentera un espace d’échange, de découverte et de libre expression autour de phénomènes majeurs qui régissent la société ou qui sont susceptibles d’en dessiner les contours futurs.

 

Les lycées insulaires participants

> Lycée Laetitia – Ajaccio

> Lycée Fesch – Ajaccio

> Lycée Giocante – Bastia

> Lycée de Balagne – Île Rousse

> Lycée Pascal Paoli - Corte

> Lycée de Prunelli di Fium’orbu

> Lycée de Porto-Vecchio

 

Pourquoi des Rencontres Jeunes/Chercheurs

> Sensibiliser les lycéens et leur donner une vision réaliste des enjeux sociétaux qui sous-tendent les activités de recherche.

> Instaurer un dialogue libre entre les chercheurs et les futurs étudiants en dépassant les cloisonnements institutionnels et générationnels.

> Rendre la démarche scientifique accessible en étayant les propos par des exemples et des applications concrètes des activités de recherche.

> Prolonger les Rencontres par l’instauration de clubs CNRS Université de Corse au sein des lycées.

 

Un espace de dialogue, d’échange et de réflexion

Les débats conviviaux sont organisés au sein de quatre ateliers thématiques: santé, biodiversité, identités, cultures et patrimoines, et développement durable ainsi que d’une table ronde: énergies renouvelables. Les échanges entre chercheurs et lycéens sont organisés sous forme de discussions au cours desquelles l’interactivité et la transdisciplinarité sont privilégiées.

 

Programme :

 

Jeudi 1er avril 2010

Università di Corsica Pasquale Paoli

 

9h : Accueil des participants (Hall de l’UFR Droit – Espace Olivesi)

10h30 : Ouverture officielle (Amphi Landry)

Antoine Aiello, Président de l’Université de Corse

 Philippe Garrigues, Président du comité scientifique des Rencontres CNRS Jeunes « Sciences     et Citoyens » Younis Hermes, Délégué régional CNRS « Provence et Corse »

11h : Présentation des 4 ateliers et des intervenants (Amphi Landry)

12h : Déjeuner avec les chercheurs (Restaurant Universitaire du Crous)

14h30 : Ouverture des 4 ateliers (Salles DE 01, 02, 03 et DE 101)

16h30 : Pause café (Hall de l’UFR Droit – Espace Olivesi)

16h45 : Reprise des ateliers

Soirée « L’évolution »

18h30 :  Apéritif avec les scientifiques (Restaurant Universitaire du Crous)

Animation d’ateliers par l’Association A Rinascita, CPIE Corte Centre Corse « Écosystème des cours d’eau de Corse » et « Eau et activités humaines »

19h30 : Diner avec les chercheurs (Restaurant Universitaire du Crous)

21h : « Le monde selon Darwin », Pierre-Henri Gouyon, Professeur, généticien, Muséum national d’histoire

naturelle.

 

Vendredi 2 avril 2010

Università di Corsica Pasquale Paoli

 

9h : Compte rendu des 4 ateliers et discussion avec la salle (Amphi Landry)

10h30 : Pause café (Hall de l’UFR Droit – Espace Olivesi)

11h : Table ronde « Énergies renouvelables: nouvelles ou d’avenir ? »

Marc Muselli, Maitre de Conférences en physique - Université de Corse

Sylvain Lamare, Université La Rochelle (LIENSs)

12h30 :  Déjeuner avec les chercheurs (Restaurant Universitaire du Crous)

14h : Conférence du Professeur Jacques Stern, cryptologue, Médaille d’or du CNRS 2006 (Amphi

Landry)

15h : Débat avec la salle et discours de clôture (Amphi Landry)

16h : Organisation des départs (Parvis UFR Droit)

 

Présence Exceptionnelle de Jacques Stern, cryptologue - Médaille d’or du CNRS 2006 - Président de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR)

 

« Énergies renouvelables: nouvelles ou d’avenir ? »

Responsable : Marc Muselli, UMR SPE 6134, Equipe Energies Renouvelables, Université de Corse - Sylvain Lamare, Université La Rochelle (LIENSs)

 

En 2010, chaque jour sur la Terre, 6,8 milliards d'humains ont recours à différentes formes d'énergies pour se nourrir, se chauffer et se déplacer. Les énergies fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel fournissent, avec le nucléaire, plus de 80 % de l'énergie utilisée sur la planète. En 2050, la population mondiale atteindra les 9 milliards d'êtres humains. La suprématie du « tout »-pétrole tire à sa fin. Les scientifiques et les spécialistes ne s'entendent pas sur la durabilité des réserves de pétrole : une centaine d'années ou moins de 50 ans. La lutte contre les changements climatiques, avec la signature du protocole de Kyoto par 160 pays en 1997, a eu une incidence sur le développement des énergies renouvelables (ER). Aujourd'hui, les ER représentent 13,5% de la consommation totale d’énergie dans le monde et 18% de la production mondiale d'électricité.

Quel sera le paysage énergétique global dans le futur?

Quelles ER pour le bâtiment (chauffage, climatisation) et le transport (biocarburants, voitures hybrides)?

Le caractère intermittent des énergies renouvelables est-il un frein à leur croissance future?

Leur couplage avec différentes formes de stockage de l’énergie est-il envisageable pour permettre leur développement?

Quels impacts sectoriels en termes de métiers, ces technologies apporteront-elle?

La technologie des énergies renouvelables est peut-être, dans certains cas, plus onéreuse aujourd’hui et moins efficace que d’autres systèmes, mais elle ne constitue pas un investissement risqué sur le long terme. Voilà, sans doute, une voix de réponse à la problématique et à la notion de développement durable.

 

 

Santé, tempête microbienne : psychose ou réalité ?

Responsable : Liliane Berti, Professeur de biochimie - Université de Corse, Laurent Varesi,  Professeur de biochimie - Université de Corse

Intervenant : Marie-Christine Lacroix, Chargée de recherche, Biologiste CNRS / INRA

 

Depuis les années 1980, des dizaines de microorganismes3 pathogènes nouveaux ont été isolés, des dizaines d’épidémies ont émergé ou ré émergé. Ces événements ont été plus ou moins médiatisés, selon la nature de l’agent (nouveau ou connu), la perception de la gravité des maladies concernées et, bien sûr, le territoire atteint : pays riches ayant une communication « efficace » ou pays pauvres où les maladies sont dites « négligées ».

Les maladies émergentes chez l’homme seraient, dans 75 % des cas des zoonoses. Les ripostes face aux flambées épidémiques sont de plus en plus codifiées. La veille microbiologique progresse par ses techniques novatrices. Des efforts particuliers sont entrepris pour mettre à jour la réglementation sanitaire internationale afin de limiter l’émergence d’un risque biologique intentionnel ou d’une pandémie de grippe d’un nouveau type.

 

Biodiversité…, vers une sixième crise d’extinction des espèces ?

Responsable : Vanina Pasqualini, Professeur d’Écologie - Université de Corse

Intervenants Université de Corse : Bernard Marchand, Christophe Mori

Intervenants : Pierre-Henri Gouyon, Professeur, généticien, muséum national d’histoires naturelles

 

Le terme « biodiversité » vient de la contraction « diversité biologique ». La biodiversité, c'est la variabilité des organismes vivants de toute origine (terrestre, marine et aquatique) et les complexes écologiques dont ils font partie. La vie s’est développée dans l’océan il y a quelques 3,9 milliards d’années et a été capable d’élaborer plus d’un milliard d’espèces vivantes, apparues puis disparues. Actuellement, la diversité spécifique serait comprise entre 10 et 30 millions d’espèces, dont seulement 1,8 millions sont décrites. Cette biodiversité est aujourd’hui menacée et est directement liée à la destruction et la contamination des milieux naturels, la surexploitation des ressources naturelles, les introductions anarchiques d’espèces et le réchauffement climatique, générés par l’homme. On considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu d'ici à 2050. 5 crises d’extinction massive des espèces ont eu lieu depuis 500 millions d’années sur notre planète. L’homme, qui est actuellement à l’origine du déclin des espèces vivantes sur la terre, sera-t-il victime d’une 6° crise d’extinction de masse ? Quelles sont les mesures que nous devons mettre en place pour endiguer cette érosion dramatique ?

 

Identités, cultures et patrimoines : Quelle valorisation pour la langue et la culture corses ? Supports de transmission, outils de diffusion, politiques éditoriales…

Responsables : Dominique Verdoni, Professeur d’anthropologie - Université de Corse, Jean-Marie Comiti Professeur de Sciences de l’Éducation - Université de Corse

Intervenants Université de Corse : Christophe Luzi, Frédéric Poggi, Sébastien Quenot, Jean Pierre Giudicelli, Patrizia Gattaceca 

Intervenant : Anne-Marie Tillier, archéo-anthropologue, Directrice de recherche CNRS

 

L’environnement culturel et linguistique corse contemporain connaît un bouleversement notable depuis ces dernières années, notamment en raison de l’intérêt réel et des motivations que leur accordent les moyens médiatiques modernes de diffusion du savoir. La visibilité sociale de la langue et de la culture corses s’observe notablement par la valorisation de ses pratiques, de sa circulation sociale sur le territoire insulaire, de ses retombées dans le système éducatif. La transformation des attitudes et des représentations de la langue corse investit aujourd’hui un ensemble de corps et de disciplines, qui la prédisposent à renforcer son contexte linguistique et culturel. Cet atelier permettra d’interroger à travers les interventions d’acteurs de la langue et de la culture corses, les aspects majeurs de son développement.

 

« Développement Durable : penser global, agir local »

Responsable : Paul-Marie Romani, Professeur d’Économie - Université de Corse

Animateurs : Dominique Prunetti, Maitre de conférence d’économie - Université de Corse, Anne Casabianca, Ingénieur de Recherche, UMR LISA – Université de Corse, Antoine Belgodere, Maitre de conférence d’économie - Université de Corse et Corinne Idda

Intervenant : Jean-Pierre Ternaux, neurobiologiste, Directeur de recherche CNRS

 

Marées noires, pollutions toxiques, Tchernobyl, changement climatique, diminution des ressources halieutiques… Ces dernières années ont été marquées par l’émergence des problèmes environnementaux, résultant de la pression exercée sur l’environnement par les activités économiques, aboutissant à des dégradations des actifs environnementaux et à une raréfaction des ressources naturelles. L’objectif de cet atelier est de s’interroger sur l’efficacité et l’applicabilité des outils développés au sein des Sciences Economiques afin de répondre à de tels problèmes.

Les impacts sur l’environnement des activités économiques : 2 exemples « local et global » 

Le traitement des déchets ménagers et assimilés : quels outils d’aide à la prise de décision concernant le choix d’un mode de traitement adapté au territoire corse ?

Le changement climatique : le rôle des économistes, les questions relatives à ce problème pensées en termes de « coût » et de « rentabilité », les grandes controverses autour de ces notions dans le cadre de la lutte contre l’effet de serre, la nécessaire prise en compte des questions éthiques qu’elle soulève.

La gestion des ressources : exemples d’outil relatifs à l’Économie des Ressources Naturelles

Celle-ci décrit les principes selon lesquels s’opère l’extraction des ressources (pétrole, poissons, arbres…) qui vont donner après transformation les biens économiques. Quels outils peuvent être utilisés dans le cadre de l’exploitation d’une ressource halieutique particulière, la langouste, dans le cas du littoral corse ?

 

Contacts :

 

Università di Corsica Pasquale Paoli

BP 52, 20250 Corte

www.univ-corse.fr

 

Communication : Sylvia Flore Tél : +33 (0)4 95 45 02 71 flore@univ-corse.fr

 

Relations avec les lycées : Vincent Castola Tél : +33 (0)4 95 45 00 21 poip@univ-corse.fr

affiche rencontres jeuneschercheurs cnrs