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Lundi 18 février 2013 à 12h : Présentation d'ouvrages et de publications de l'Université de Corse Laboratoire LISA / CCU

Lundi 18 février à 12h
"Présentation d'ouvrages et de publications de l'Université de Corse"
Spaziu natale Luciani, Campus Mariani

 


L’Université de Corse propose une présentation d’ouvrages et de publications issus des recherches du Laboratoire Lieux, Identités, Espaces, Activités (LISA) (Université de Corse / CNRS), et du Centre Culturel Universitaire, le lundi 18 févier à 12h, Spaziu culturale Natale Luciani, Campus Mariani (Corte).

Cette manifestation, animée par Eliane Parigi, vise à présenter 16 ouvrages.

 

 

 

Chaque auteur sera présent pour présenter son ouvrage.


 

16 ouvrages seront proposés :

 

 

 


Attentes et sens autour de la présence du mythe de Napoléon aujourd’hui
Sous la direction de Jean Dominique Poli / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Alain Piazzola

Le colloque international « Attentes et sens autour de la présence du mythe de Napoléon aujourd’hui », organisé par l’Université de Corse -UMR CNRS 6240 LISA (Lieux Identités eSpaces et Activités) - les 6, 7 et 8 septembre 2010, a permis la rencontre de chercheurs soucieux de mettre en commun leurs travaux afin de s’interroger sur le renouveau du mythe de Napoléon.
Le pari de la pluridisciplinarité (droit, économie, histoire, langues et cultures régionales, littérature, philosophie, sciences de l’éducation, sciences politiques, sociologie), et de l’internationalité (Angleterre, France, Italie, Pologne, Roumanie, Russie, Ukraine, Taiwan) a fonctionné car il a permis des croisements fructueux. Les communications et les débats permirent d’envisager les problématiques sous leurs divers angles pour mieux appréhender leur complexité.
Les articles proposés sont regroupés selon les thèmes suivants : « Les imaginaires politiques et l’actualité du mythe
napoléonien » ; « Napoléon et l’Europe : les mythes nationaux » ; « Le mythe de Napoléon et la Corse » ; « Napoléon : l’image, la culture de masse et l’enseignement de l’histoire » ; « Les mémorialistes et la construction du mythe napoléonien » ; « La colonisation du passé et le mythe de Napoléon » ; « Culture littéraire et mythe napoléonien ».

 

 

 

 


Être instituteur en Corse sous le Second Empire
Sous la direction d’Eugène F.-X. Gherardi / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Abiana

En 1860, le ministère de l’Instruction publique lance à destination des instituteurs ruraux de toute la France un concours qui repose sur une question articulée en trois parties : « Quels sont les besoins de l’instruction primaire dans une commune rurale au triple point de vue de l’école, des élèves et du maître ? ». Au total, quatre-vingts instituteurs corses répondent à l’invitation ministérielle. Ces mémoires nous aident à mieux peser et à mieux ressentir le vécu d’humbles fonctionnaires.
Écoutons Félix Pozzo di Borgo, instituteur à Luri : « Prends garde, mon enfant, s’écrie le père de famille de nos montagnes, prends garde d’entreprendre cette misérable et pénible carrière de l’enseignement primaire, où l’on ne saurait joindre les deux bouts de l’année, où l’on est esclave de tout le monde sans avoir même quelquefois la douce satisfaction d’être payé de reconnaissance ! Sois plutôt soldat, marin, préposé des douanes, ou gendarme ! Voilà ce que répètent constamment à nos élèves les habitants de nos communes rurales, et ils ont raison. Tout en reconnaissant les services que nous rendons, tout en louant notre zèle et notre dévouement, les pères de famille nous humilient ainsi, soit en accusant l’administration d’indifférence pour de pauvres serviteurs de l’État, soit en tenant un langage qui nous déconsidère moralement aux yeux de tout le monde. »
À la lecture des mémoires, que de notations subtiles, que de témoignages rares et émouvants ! Nous ne bouderons pas notre plaisir de voir renforcée une vérité : l’instituteur est un vieil ami, un peu méconnu, jamais délaissé.

 

 

 

 

 

 


Mediterranean Society of Comparative Education, Vème congrès international : Territoires et démocratie culturelle : vers un nouveau contrat éducatif. Corte, 4-7 juillet 2011
Sous la direction de Jean-Marie Comiti / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Sammarcelli

Les effets de la mondialisation ont pour conséquence de raviver les problématiques identitaires. Ces questions se posent avec une acuité croissante en Méditerranée selon différents paramètres : les représentations des individus dont l’identité peut être seconde par rapport à celle des groupes dominants sur les plans linguistique, socio-culturel, ethnique ou religieux ; la constitution historique des États et leur implication dans les politiques éducatives et culturelles ; le degré d’autonomie des territoires et des communautés qui les peuplent ; la primauté au contraire de l’identité nationale, souvent normative, qui peut aller jusqu’à l’imposition d’un monoculturalisme.
Les politiques éducatives menées jusqu’ici par les États-nations, dans un objectif d’uniformisation et d’assimilation entrent en tension sous l’effet de l’émergence de nouveaux acteurs institutionnels (UNESCO, Europe) et sociaux (familles, communauté, associations, syndicats, confessions etc.). Cette question vive traverse nos sociétés modernes et révèle un déficit de démocratie culturelle. Cette défaillance n’est pas de nature à apaiser les conflits associés aux situations d’hégémonie linguistique et culturelle. Dès lors, le savoir vivre ensemble est une des problématiques sociétales qui invitent à reconsidérer l’organisation de la cité où chaque composante doit trouver son espace, sa légitimité et son statut.
Il devient alors opportun autant qu’urgent de s’interroger sur l’élaboration d’un nouveau contrat éducatif qui soit fondé sur la construction de répertoires qui intègrent résolument l’interculturalité et le plurilinguisme. C’est dans cette perspective que s’est déroulé, du 4 au 7 juillet 2011, le Ve congrès de la MESCE, appelant à une réflexion approfondie sur le rôle du système éducatif dans le traitement des différences. Il a réuni une centaine de participants provenant de 25 pays, Algérie, Australie, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Cameroun, Canada, Congo, Costa Rica, Égypte, Espagne, États-Unis, Éthiopie, France, Grèce, Italie, Japon, Kenya, Malte, Maroc, Mexique, Norvège, Sénégal, Sri Lanka, Taïwan et Tunisie.

 

 

 

 

 

 


Project-îles
Sous la direction de Jacques Isolery / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Abiana

Penser l’Île, penser les îles, penser la Corse (Alessandra d’Antonio) ou la Sardaigne (Dominique Cardinet), penser à travers chaque île et chaque îlien l’insularité de toutes les îles et de tous leurs îliens, un tel projet passe forcément par une étude des représentations plurielles et des intentionnalités singulières/collectives. Non seulement les figurations littéraires (ou cinématographiques, pour Philippe Ortoli) appartiennent au patrimoine culturel, mais elles fournissent des trames possibles pour vivre ce patrimoine, comprendre son actualité et lui tracer un avenir.
D’une remarquable diversité, d’une incontestable continuité dans l’histoire des représentations, les figurations littéraires de l’insularité intègrent aussi bien les visages monumentalisés de l’Histoire — Napoléon (Candice Obron-Vattaire) vient immédiatement à l’esprit — que l’infime figure anonyme — celle de l’exilé en particulier (Nestor Salamanca-Léon), dans un espace-temps qui appartient à la complexité. Car l’esprit passe vite de l’île géographique (Alexandra Bezert) à l’île historique et mythique (Françoise Graziani), et tout aussi rapidement à l’île métaphorique : ainsi de la scène de théâtre (Sébastien Lefait) ou le trope analogique (Joseph Dalbera). Aussi bien, la pensée de l’île ne saurait (est-ce un paradoxe ?) se contenter d’être elle-même une pensée insulaire. Elle s’ouvre incessamment par l’énergie du schématisme (Jacques Isolery) à une pensée péninsulaire, celle qu’Edgar Morin appelait de ses voeux. Cette revue s’est donné pour objectif de tracer quelques-uns de ces isthmes…

 

 

 

 

 

 


La céramique du Néolithique moyen et final de A Fuata
Angelique Micaelli / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Abiana

Le matériel céramique étudié a été mis à notre disposition par Pierre Neuville responsable des fouilles réalisées sur le site d’A Fuata (commune de Lumio – Haute-Corse). La céramique est le résultat de la transformation de la matière première (argile et dégraissant), en un produit fini dont les propriétés physiques et chimiques sont différentes de celles qui lui étaient propres à l’origine. C’est un travail de longue haleine qui nécessite une parfaite connaissance de la matière première, ainsi qu’une grande maîtrise du feu. Avec la céramique, l’homme ne se contente plus seulement de transformer la forme de la matière première, mais sous l’action du feu, il modifie aussi sa nature. Les vestiges qui font l’objet de notre étude sont alors des parties de récipients fonctionnels qui après usage se cassent, deviennent pour la plupart inutilisables et passent des millénaires en terre jusqu’à leur réinvention sous forme d’artefacts archéologiques dont nous tentons de retracer le parcours.
Avant de commencer la lecture de cet ouvrage, il faut tenir compte du fait que l’étude présentée est effectuée à la fin des chantiers de fouilles, soit, dix ans après le début de la première campagne. Nous avons pris en compte les éléments céramiques issus des campagnes de fouilles menées de 1997 à 2007 en insérant la totalité des vestiges recueillis dans le niveau remanié et dans les unités stratigraphiques I à IV. Nous avons donc traité le matériel céramique appartenant à la période du Néolithique moyen et final. Nous avons choisi de commencer cette étude par une lecture classique des données technologiques et typologiques. Puis, nous avons affiné cette dernière par une observation des macrotraces visibles sur quelques éléments particuliers. Ceci afin de mettre en évidence les différents critères stylistiques particulièrement représentés sur le gisement, d’en rechercher les éventuelles influences intra où extra régionales et d’appréhender cette céramique néolithique comme un élément fonctionnel à part entière. Pour des raisons d’homogénéité et afin de nous conformer au mieux aux études céramologiques classiques, nous n’avons pas intégré à notre étude les vestiges recueillis suite aux tamisages et ceux n’étant ni numérotés, ni placés sur plans.
La difficulté de ce travail est double. Dans un premier temps, elle est liée au fait que les vestiges céramiques sont très nombreux, la collection compte 53 935 tessons. Dans un second temps, l’étude n’est pas réalisée au fur et à mesure des découvertes, le traitement des données n’a donc pas été fait par tranche d’une année sur l’autre. Cela rend le travail fastidieux, notamment pour les classements des éléments caractéristiques et les remontages de formes. Néanmoins, parmi les pièces caractéristiques, certaines feront l’objet d’une étude plus approfondie en raison de leurs critères inhabituels.

 

 

 

 

 

 


La langue corse dans le système éducatif
Sous la direction de Pascal Ottavi / UMR CNRS 6240 LISA - Università di Corsica - Éditions Abiana

En 1974 paraissait pour la première fois la revue Rigiru, publication dédiée à la littérature corse, dans laquelle l’article éditorial insistait sur le fait suivant : « A lingua è a cultura corsa sò prove è vive ». La langue et la culture corses sont attestées et vivantes.
On peut, avec le recul, y déceler une sorte d’écho au manifeste de A Cispra, paru en 1914, à la veille de la première guerre mondiale : les deux rédacteurs, Versini et Paoli, dont on rapprochera sans risque majeur la sensibilité politique de celle d’un Yann Sohier, y revendiquent un statut d’autonomie de l’île et une reconnaissance de sa langue, dont ils tentent, parfois maladroitement, de démontrer la distance avec l’italien. En 1974 intervient un acte institutionnel décisif : la reconnaissance du corse au titre de la loi Deixonne, votée en… 1951. Ceci dans un contexte sociopolitique de plus en plus tendu, dans le cadre d’une revendication d’émancipation qui s’est globalisée l’année précédente à l’université d’été de Corte.
Depuis, l’île a connu de profondes évolutions. Ainsi, l’Assemblée territoriale a-t-elle voté à l’unanimité, en 2007, un plan de développement de la langue dépassant largement le cadre scolaire et médiatique imposé par le législateur. Et adopté, le 29 juillet 2011, à la majorité, le principe de son officialisation. Si bien que l’on découvre un bilan largement positif sur le plan quantitatif et par comparaison avec la situation d’autres langues régionales. Qui ne laisse pourtant pas de masquer un certain nombre de difficultés dès lors que l’on aborde le terrain qualitatif.
Ainsi le présent ouvrage a-t-il été mis en projet, dans un esprit de logique compréhensive : l’ensemble de l’équipe impliquée a considéré que, une forme de politique linguistique s’étant mise en place de fait, avec un certain succès, il convenait d’en opérer l’examen critique.
L’on tente ainsi de mettre à jour, à travers une réflexion théorique et des études de cas, une dynamique d’action et les représentations qui guident les différents acteurs impliqués dans le processus en cours. Ce dernier constitue, à tout le moins, une sorte de mutation à la fois révolutionnaire et silencieuse du terrain socioculturel local, dans un contexte général d’ouverture linguistique et culturelle, au sein d’une Union européenne en marche, elle-même immergée au sein d’une mondialisation désormais passée dans les faits.

 

 

 

 

 

 


Sogni di culori - Cullezzione Veranu di i Pueti
Marianghjula Antonetti-Orsoni / Associu di u CCU - Éditions Albiana

In sta cullezzione hà publicatu, in u 2009, una prima racolta di puesia, Sfoghi (Albiaba-CCU).
Sunniighju di l’ora quand’è tù t’affaccarè
Da vicinu ti voddu fighjulà sfrisgità ti
Prufumata in tuttu di mè
Sguarda spinti è labbra sbalasgiati
Sunniighju pà issi notti solu
À pasponi socu hè una stunda strania
Hè bughju fora è in drintu pari dolu
Vultugliighju in lettu chì dismania
Sunniighju di un linzolu biancu
Di capiddi firmati à nantu
È di un omu mai stancuIncù lu me cori t’agguantu
Sunniighju è po’ basta
Un fiatu beddu losciu
Aspitteti una casta
Ùn diciaraghju mai « u nosciu » …

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L’acellu di Focu
Lucia Thiers/ Associu di u CCU - Éditions Albiana
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A nantu à una petra di scrittura – Cullezzione Veranu di i Pueti
Niculau Sorba / Associu di u CCU - Éditions Albiana
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Quandu sò spenti i lumi
Antonio Corsarcata - Traduzzione di Ghjacumu Thiers / Associu di u CCU – Éditions Albiana
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L’età di l’incertezze
Alain G. Gagnon - Traduzzione di Ghjacumu Thiers / Associu di u CCU - Éditions Albiana

Trà e so publicazione più recente ci sò Les métropoles au défi de la diversité culturelle (Presses universitaires de Grenoble, 2006) cun Bernard Jouve ; Le fédéralisme canadien contemporain (Presses de l’université de Montréal, 2006) ; De la nation à la multination : les rapports Québec-Canada (Boréal, 2007) cun Raffaele Iacovino ; Canadian Politics, 5a edizione University of Toronto Press 2009 (cun James Bickerton) ; Federal Democracies (Routledge, 2010) cun Michael Burgess ; Al dilà di a nazione unificatrice : Argumenti pè u federalisimu multinaziunale, (Albiana, 2010, traduzzione G. Thiers).

 

 

 

 

 


L’omu verde
Pau Urgell - Traduzzione di Ghjacumu Thiers / Associu di u CCU - Éditions Albiana

Trà e publicazione recente di Fonoll (Lleida) ci hè El collidor de vesc de Pau Urgell, un agente di e fureste, natu in u 1971 in Les Borges Blanques in Catalogna. Hè u primu rumanzu d’issu scrittore di puemi, prosa puetica è nuvelle.L’opera conta cumu, dopu à a seconda guerra mundiale, un giovanu sulitariu è stranu, ghjunghje in a furesta di Sant Gregori. Campa vendendu legne, frutti salvatichi, funghi è viscu. Un ghjornu, piglia è si infocia indrentu à issa furesta bughja è sbocca in un locu duv’ellu ci hè un pinu tamantu. Maestosu è spaventosu... Ùn si dubbiteghja mancu à pena chì tutta a so vita, è l’avvene di l’umanità si anu da truvà cundiziunati da a storia d’issu scontru magicu è... maleficu?
L’omu verde, adattazione d’issu rumanzu in corsu, piglia radica in un imaginariu cumunu è una vuluntà di fà una fidighjata nantu à quistione primurose di u nostru tempu. In più di una storia piacevule, chì undighjeghja trà realisimu, maravigliosu è fantasticu, una di e letture pussibule unisce umurisimu è satira. L’abusi di e religione duminante è a dinunzia ridicula di cumpurtamenti pretesi religiosi in certe teurie presentate cumu prugressiste sò per l’autore un sugettu propiu suchjosu è una campa pè u lettore. È po, u so pocu è tantu di riflessione, ùn li manca à issu libru.

 

 

 

 

 

 


I trè funghi
Lucia THIERS / Associu di u CCU - Éditions Albiana
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L’égalité en Éducation – Repères pour les concours et l’exercice des métiers de l’enseignement et de l’encadrement de l’éducation
Bruno Garnier / Éditions Ophrys

 

 

 

 

 


L’histoire grecque de thucydide
Jean-Baptiste Gail, 1 807 Olivier Battistini / Éditions CLÉMENTINE

Notre dessein est de rendre compte de la place particulière occupée par Gail et de l’importance De sa traduction à partir de la collation des manuscrits, de mettre en lumière l’intérêt et la richesse De ses commentaires. L’Histoire grecque de Thucydide par Jean- Baptiste Gail est parue en 1807 (10 vol. in-4°). 1807, année de la dédicace à sa majesté l’empereur de toutes les Russies, est également l’année De l’entrevue de Tilsit.

 

 

 

 

 

 


Thucydide l’athénien - Le Poème de la force
Olivier Battistini Éditions CLÉMENTINE

La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, oeuvre de science et oeuvre d'art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son Histoire de l'impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour… Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.

 

 

 

 

 

| Mise à jour le 01/03/2017
Rendez-vous

Lundi 18 février 2013 à 12h00

Spaziu universitariu Natale Luciani, Campus Mariani, Corti