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Derniers ouvrages parus
Île, mémoire, enfance
Alexandra WUILLAUME-ALBERTINI, Jacques ISOLERY | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2019 | Pétra, Fert’îles Pour l’écrivain(e) qui cherche à faire remonter et exprimer avec le moins de pertes possibles les images, émotions, perceptions et sensations fragmentées du passé, celui de l’enfance tout particulièrement, l’île n’est-elle pas la métaphore unificatrice par excellence ? N’est-elle pas susceptible de suggérer le bercement nostalgique du proche et du lointain, les tempêtes des émois, la clôture du refuge, le labyrinthe des jeux ? N’y a-t-il pas en elle cette ambiguïté dynamique qui organise le rapport de l’enfant au monde adulte comme de l’île au continent, celui de la coupure et du lien tout ensemble, du lointain et du proche ? De surcroît, l’île est un espace fini, comme l’enfance est un temps achevé lorsqu’on se met à l’invoquer : leur richesse tient à la multiplicité foisonnante de leurs espaces mais aussi à la double focalisation interne vs externe qu’elles impliquent. Vues de l’extérieur, l’île comme l’enfance semblent marquées au sceau d’un secret qui paraît être d’ordre immanent. Est-ce l’enfance qui dira l’île ou l’île qui rappellera l’enfance ? Dans bien des cas, il en va d’un rapport difficile et exigeant à l’écriture pour exprimer, pour traduire dans la langue de l’adulte les expériences d’un espace-temps si différent, sans en trahir l’aura ni en déformer les images. Au même titre que l’autobiographie, ne faut-il pas sortir de l’île comme de l’enfance pour pouvoir y venir et en revenir ? Ont contribué à cet ouvrage : Alexandra W. Albertini – Emanuele Arioli - Samuel Bidaud - Sara Del Rossi - Sonia Dosoruth - Axel Richard Eba – Pauline Fabiani - Florence Fix - Éric Fougère – Jacques Isolery – Ferdinand Laignier - Elléa Philom
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Dì è campà un paese soiu : ces lieux où passe le temps
Ghjacumina ACQUAVIVA | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2019 | Alain Piazzola C’est par l’étude de la Parole transmise, entendue comme langage sémiotique, que la question de l’interaction entre les hommes et leur milieu est posée ici. Les récits relatifs à la Toponymie et l’Alimentaire, permettent de clarifier les intentionnalités exprimées à l’évocation de sa Terre, ou des siens. Les sciences modernes ont placé l’homme au centre d’un dispositif naturaliste qui oppose notamment l’Homme et Nature. Par-delà l’étude phénoménologique qui pourrait se borner à une perception personnelle du milieu étudié, l’objectif de cet ouvrage est d’élargir la pensée anthropocentrée à travers, notamment, l’étude d’une temporalité propre à la tradition orale. Une manière de dépasser la dualité opposant les cultures dominées et dominantes, afin d’observer leur interdépendance ou de revenir encore sur la séparation de l’espace et du temps opérée à travers une Histoire de la géographie. Ce travail est rédigé, en majeure partie en corse, afin de rendre compte de la nécessité d’utiliser les langues de proximité tels des outils d’écoute, d’observation, et de création d’un monde à reconnaître afin de s’y retrouver, sans distinction.
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La Corse dans l’itinéraire intellectuel de Niccolò Tommaseo : à la recherche d’une « variété harmonieuse » dans l’Europe post-napoléonienne (1818-1848)
Francis BERETTI | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2019 | Alain Piazzola Le présent ouvrage réunit les contributions de neuf auteurs. Francis Beretti s’intéresse à Adolphe Petri Palmedo qui révéla à Tommaseo la richesse de la poésie populaire slave. Eugène Gherardi publie les écrits, jusqu’ici inconnus, d’uncorrespondant corse de Tommaseo. Les rencontres que Tommaseo a faites à Bastia inspirent à Ghjacumu Thiers l’idée d’une production littéraire et théâtrale. Quant à Aurélie Gendrat-Claudel et Michele Marchesi, ils se sont attachés avec tout le soin que l’on attend de la part d’universitaires, à « transcrire de la manière la plus exhaustive et la plus fidèle les pages du journal de Tommaseo relatives à la Corse ». Marco Cini aborde les thèmes de l’indépendance nationale et des modèles de civilisation dans les oeuvres de Tommaseo, de Benci et de Guerrazzi. Jean-Guy Talamoni s’attache à évaluer « le poids de la littérature romantique française sur les représentations de la Corse et des Corses ». Jean-Dominique Poli étudie la portée littéraire des voyages en Corse de Mérimée et de Guerrazzi. Egidio Ivetic élargit encore le propos, en voyant Tommaseo comme le tenant d’une paradoxale « modernité pré-moderne » de l’Europe méditerranéenne. Il nous a semblé tout à fait légitime de proposer, par le présent recueil, un hommage supplémentaire à Niccolò Tommaseo, cet éminent homme de lettres animé par un idéal généreux, et qui voyait dans la communication entre les hommes de différents pays, de différentes mœurs, et de différentes opinions, le moyen de transmuter « la diversité discordante en variété harmonieuse ».
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La langue d’Apulée dans les Métamorphoses
Joseph DALBERA , Dominique LONGREE | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2019 | L’Harmattan, Collection Kubaba Cet ouvrage éclaire les différentes facettes de la langue d’Apulée (2ème siècle après J-.C.) dans le roman latin des Métamorphoses. À l’analyse de l’identité linguistique du romancier lui-même (L. Nicolini), notamment dans son plurilinguisme (S. Mattiacci), s’ajoute la description de l’univers sonore construit par le roman (F. Biville), celui de la parole qui se déploie (F. Fleck), chargée des échos de personnages (J. Dalbera), comme de ceux, plus lointains, d’auteurs ou de textes presque oubliés (V. Martzloff). Pour la morphosyntaxe sont abordés les emplois des verbes pronominaux (M.-D. Joffre), des pronoms démonstratifs (S. Pieroni). Les choix d’Apulée en matière de vocabulaire sont illustrés par les créations lexicales (M. Fruyt), les emplois spécifiques de formations suffixales (Ch. Kircher ; P. Lecaudé & A. Morel), certains champs lexicaux privilégiés comme la statuaire (P. Duarte), le retour (L. Pasetti), la philosophie (E. Dal Chiele). Le logiciel informatique Hyperbase (J. Dalbera & D. Longrée) permet des études contrastives, chiffrées, ouvrant la voie à des analyses syntaxiques (J. Meyers ; B. Bortolussi).
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Mazzeru corse et Molfar des Carpates. Antiques personnages des légendes européennes
Olena BEREZOVSKA PICCIOCCHI | 2019 | Riveneuve Dans les mythiques montagnes des Carpates, en Ukraine, le molfar est un personnage-phare ancré dans une magie pastorale et ancestrale. C’est un être de passage, « le guerrier des nuages » qui protège la prospérité des villageois. À quelques milliers de kilomètres de là, sur une autre chaîne montagneuse, le mazzeru corse, se poste en marge du rêve et de la réalité pour chasser et accompagner les âmes égarées, tel l’antique Charon, vers l’autre rive. Sa légende est toujours vivante dans l’île de beauté. L’étude comparée de ces deux personnages tirés des croyances anciennes de l’Ukraine et la Corse témoigne d’un vieux fond européen d’histoires où s’illustrent les ancêtres sortis de l’oubli pour une nouvelle vie. De bouche-à-oreille, du mythe au rite, du livre au cinéma et vice versa, naît une fabula. Par moments chamaniques parfois helléniques avec une pointe kabbalistique, le mazzeru et le molphar sont les Hermès chargés d’une promesse des anciens aux nouveaux, des initiés aux profanes, qui réduisent les distances entre les êtres et les mondes.
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Production de la norme environnementale et codification du droit rural dans l’Europe méridionale entre France et Italie XVIIe-XXe siècles
Marc ORTOLANI , Gwenaëlle CALLEMEIN , Audric CAPELLA , Olivier VERNIER | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2019 | SERRE Editeur Le colloque « Production de la norme environnementale et codification du droit rural dans l’Europe méridionale entre France et Italie XVIIe-XXe siècles », tenu à Nice en décembre2016, est la dixième rencontre organisée dans le cadre du P.R.I.D.A.E.S. (Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens États de Savoie). Né de la volonté des chercheurs du laboratoire ERMES de l’Université Côte d’Azur et du laboratoire CDPPOC de l’Université Savoie Mont-Blanc, il se situe dans le prolongement d’une rencontre antérieure, ayant déjà donné naissance à un ouvrage, publié dans la même collection en 2014 : « Protection et valorisation des ressources naturelles dans les États de Savoie ». À l’occasion de cette première rencontre, divers travaux avaient souligné l’abondance de la règlementation environnementale et rurale, dont l’analyse se poursuit ici à travers sa production, sa codification, son application et son respect. Vingt-et-une contributions, émanant de chercheurs français et italiens, étudient des espaces proches (Provence, Pays niçois, Corse, Ligurie, Piémont, Savoie, Dauphiné) mais très différents par leurs ressources naturelles et les activités économiques qui s’y déploient. La règlementation qui les accompagne offre ainsi une grande diversité qui est évoquée d’abord à travers la production et l’évolution de la norme environnementale, depuis le droit féodal jusqu’à la législation contemporaine. C’est notamment la grande richesse des bans champêtres qui donne ici toute la mesure de l’importance de ce droit. D’autres contributions viennent ensuite en décliner l’application, dans tous les domaines où il régissait la vie des hommes : celui de la forêt, entre nécessités d’exploitation et impératifs de préservation des ressources ; celui des activités agro-pastorales où s’imbriquent dans les mêmes espaces des activités multiples, donnant naissance aux terres communes ; celui enfin d’une constante surveillance et de sanctions nécessaires à la préservation des terroirs. Par la finesse des règles élaborées, et leur parfaite maîtrise des enjeux économiques, environnementaux et humains, la production de la norme environnementale et la codification du droit rural, à une époque que l’on pourrait aujourd’hui croire lointaine, offre en réalité le modèle d’un système institutionnel élaboré et durable de gestion des ressources naturelles.
Co-édition et participation des membres de l’UMR LISA : CASTELLANI Laetizia, JOUFFROY Denis, JEAN Florence & COPPOLANI Jean-Yves
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Promenade géologique à Corte
Marie Madeleine OTTAVIANI-SPELLA, Elisabeth PEIRERA | Laboratoire Sciences Pour l'Environnement (UMR CNRS 6134 SPE) 2019 | Biotope Mèze - Collection Balades géologiques
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Fior di machja
Christophe LUZI | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2018 | Albiana De Petru Santu Leca, le public ne connait en général que Ninni Nanna (Sottu à lu ponte) et Ti tengu cara, deux chansons dont il écrivit les paroles et qui font désormais partie du répertoire "traditionnel corse.
Le poète fut pourtant prolixe et surtout l'une des chevilles ouvrières du mouvement culturel corsiste de l'entre-deux-guerres. Sa proximité avec Santu Casanova, l'écrivain phare de ces années là – dont il était le gendre – et avec Paul Arrighi, une autorité en matière de culture et d'histoire insulaire – dont il était le beau-frère -, ne l'avantagea pas pour autant. Directeur de revue, écrivant en corse et français, ses contributions aux nombreuses publications des mouvements félibriges, tant continentaux que corses, auraient dû lui profiter et lui donner une place particulière au sein de la littérature insulaire. Ce ne fut pas le cas, malgré le respect et d'admiration affirmés par ses pairs, poètes et chroniqueurs. Son caractère, une réserve manifeste et l'absence de recueil édité ont sans aucun doute nui à l'éclosion d'un auteur pourtant d'une qualité exceptionnelle.
Grâce à l'exhumation de manuscrits préparés par Petru Santu Leca lui-même et à un travail de collecte dans les revues de l'époque, voici donc venu le temps de la (re)découverte d'un univers poétique qui emprunte au classicisme de son époque, aux musiques des trois langues pratiquées dans l'île (corse, français et italien) autant qu'à l'inspiration buissonnière des insulaires. Ces Fior di machja, pour la première fois réunis en bouquet, aux couleurs vives, aux parfums toujours intacts sont aujourd'hui miraculeusement resurgis des limbes du passé.
Christophe Luzi est docteur ès lettres, ingénieur de recherche CRNS à l'Università di Corsica Pasquale Paoli. Il a notamment signé la présentation des textes de La Corse de Flaubert, Impressions de voyages (1835), Albiana, 2016.
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Les dossiers des Annales de droit - Le contentieux du harcèlement moral dans la fonction publique
Fabien HOFFMANN | 2018 | PURH Depuis la loi n° 2002-73 de modernisation sociale du 17 janvier 2002, les agents publics ont le droit de ne pas être harcelés moralement. Ainsi, « aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». La solennité du texte et la violence psychologique que celui-ci se propose de combattre ont fait de cette loi l'une des plus importantes depuis l'adoption du statut actuel de la fonction publique. Après quinze ans d'application, le présent ouvrage entend dresser un premier bilan d'une réforme dont l'apport essentiel réside peut-être dans la modification des rapports entre l'agent et son administration.
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Corse d'hier & de demain - HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALES UNIVERSITÉ DE CORSE ( seconde session )
COLLECTIF | Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA) 2018 | SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES DE LA CORSE La "tribune des chercheurs" de2016, dont voici les Actes, estla seconde rencontre organisée selon cette formule autour du Moyen Âge de la Corse et de son environnement méditerranéen proche, tant continental ( pénisule italique, Aragon ) qu'insulaire (Sardaigne)
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